‘’La dépénalisation c’est une très bonne chose. Une loi qui permet à des journalistes de ne plus entrer en prison. Maintenant il faut savoir raison gardée. Il faut toujours avoir à l’esprit que la première crainte que nous devons avoir comme journalistes ce n’est pas le juge mais c’est l’opprobre des pairs que vous ayez honte quand vous faîtes un travail et que le pair n’apprécie pas’’, a notamment dit, à Dakar, le journaliste-écrivain, Abdou Latif Coulibaly.
M. Coulibaly s’exprimait lors d’une conférence tenue, mardi dernier, à la case foyer du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) organisée par l’Amicale des étudiants dans le cadre de leurs activités et qui avait pour thème : Le cadre législatif et réglementaire de la profession du journaliste.
‘’ C’est la première crainte que nous devons avoir. La deuxième crainte, le juge. Aujourd’hui ce n’est pas parce ce qu’on ne va pas en prison qu’on va faire n’importe quoi, non. Parce que même si l’on ne va pas en prison notre organe peut subir des amendes on peut payer des dommages et intérêts très importants. Donc il faut faire attention’’, a-t-il poursuivi.
‘’Pour les contraintes économiques la proposition Abdou Latif Coulibaly n’est pas une proposition intéressante. Quels types de propositions les médias et les professionnels doivent faire ? C’est ça qui est intéressant’’, a dit l’auteur de, Contes et Mécomptes de l’ANOCI.
‘’J’ai toujours dit qu’il faut mettre un fonds d’appui et de développement des médias au Sénégal. Un fonds qui permet aux médias de recevoir des financements et des garanties de financements subséquents et de recevoir également des aides et des appuis qui résultent d’un programme pour des projets innovants et structurants’’, conclut-il.
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